Une bonne nouvelle pour nos régions à la condition que le gouvernement libéral assure les allocations de bois

Échange d’usines entre Norbord et Louisiana Pacific

Montréal, le 28 octobre 2016 – Ayant pris connaissance, ce matin, de l’échange d’usines entre les deux entreprises, le syndicat Unifor qui représentait les salariés de l’usine de Chambord se réjouit de la nouvelle. « Il manque cependant un élément important dans l’équation et ce sont les allocations de bois qui doivent absolument et rapidement être garanties aux deux usines. Le ministre Luc Blanchette doit garantir ce bois afin de permettre des redémarrages éventuels », a demandé Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

« Avec les allocations de bois nécessaires pour chacune des usines, leur réouverture a davantage de chances de se faire alors que chacune des entreprises acquiert une usine plus près de son créneau de production habituel », a commenté M. Gagné. En effet, les installations des usines répondront davantage aux besoins de chacune des compagnies alors que les panneaux que Louisiana-Pacific produit sont plutôt destinés au marché du revêtement extérieur et que Norbord se concentre dans le panneau de construction.  

Ces projets sont importants pour nos régions alors que des centaines d’emplois pourraient ainsi être retrouvés tant en usines, qu’en forêt et dans le transport. « Pour nos régions qui ont été durement affectées par les pertes d’emplois dans le secteur forestier, c’est majeur. Le gouvernement libéral doit soutenir les projets en mettant en place les conditions favorables au redémarrage », a conclu le dirigeant syndical.

À propos du projet Unifor

Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 310 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Il est le plus important syndicat dans le secteur de la forêt et de la transformation du bois. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).