Appui au Publisac - Une coalition d’organismes demande à la mairesse Valérie Plante de bien considérer la question dont le syndicat Unifor

Montréal, le 9 décembre 2019 - Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor s’est joint, ce matin, à une coalition pour la défense des Publisacs. En compagnie de représentantes et représentants de la compagnie Transcontinental, de l’Alliance Forêt Boréale, de Hebdos Québec, de Métro Média, de Produits forestiers Résolu, de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat des travailleurs industriels et commerciaux (STIC) et du Syndicat des Teamster, Unifor a donc joint sa voix pour affirmer que le Publisac est irremplaçable à l’heure actuelle pour les ménages, les journaux locaux et les commerçants qui l’utilisent, en plus d’être générateur de milliers d’emplois directs et indirects au Québec. Tous reconnaissent l’importance de la transition écologique, mais sont d’avis que le Publisac est un produit géré de façon responsable. 

« Ce dossier fait appel à plusieurs enjeux, ce qui le rend complexe, car on parle autant d’environnement, d’emplois que de liberté de presse », a expliqué M. Gagné. 

Rappelons que la Ville de Montréal a reçu des recommandations de la Commission permanente sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs la semaine dernière qui recommande notamment de ne plus prévoir la distribution automatique du Publisac. En ce moment, les gens qui ne veulent pas le recevoir doivent en informer TC mais ce que recommande le rapport, c’est l’inverse alors que les gens devraient le demander pour le recevoir. En appliquant cette formule, la ville mettra ni plus ni moins un terme au Publisac, car la gestion de la liste des clients serait trop lourde pour n’importe quelle entreprise – il est question de millions de clients versus 200 000 à 300 000 qui ne le veulent pas le recevoir. Du coup, ce sont des dizaines d’hebdomadaires qui sont menacés puisqu’ils ne pourront plus profiter de cette distribution économique pour atteindre les citoyennes et citoyens.

« Nous sommes également préoccupés pour les emplois de nos membres en forêt et dans les papetières qui produisent le papier qui sert à l’impression des Publisac. Il faut comprendre qu’aucun arbre n’est coupé pour produire le Publisac, le papier est fait de résidus des arbres coupés pour faire du bois d’œuvre. En plus, le papier généré par le Publisac est recyclable », a rappelé M. Gagné. 

Finalement, il faut prendre en compte le fort taux de pénétration du Publisac alors que son contenu est consulté par 87 % de la population, ce qui le rend fort populaire pour les annonceurs.

Outre les organismes présents d’autres aussi appuient ce mouvement dont le Conseil de l’industrie forestière du Québec, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), le Conseil de patronat du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Produits forestiers Résolu, la Table des élus du Saguenay–Lac-St-Jean, la Table des élus de la Manicouagan, la Table Vivre et vieillir de Rosemont. Et d’autres sont aussi en voie d’appuyer le mouvement.