Droits compensateurs américains sur le bois d’œuvre - Une décision injustifiée

Le syndicat Unifor dénonce avec vigueur la décision des États-Unis de doubler le montant des droits compensateurs sur le bois d’œuvre canadien.

 « C’est une décision pour faire plaisir au lobby du bois d’œuvre américain. Mais elle ne repose sur aucun argument valable en termes de commerce international. Ça jette une fois de plus un climat d’incertitude pour notre industrie et les communautés qui en dépendent », déplore le directeur québécois d’Unifor Renaud Gagné.

 Les nouveaux taux imposés par le département du Commerce des États-Unis font suite à une révision administrative des conditions du marché. Ils ont été établis en moyenne à 17,9 %, avec un minimum de 11,12 % pour West Fraser et un maximum de 29,66 % pour Résolu.

 Depuis cette réouverture de la guerre sur le bois d’œuvre en 2018, les États-Unis ont prélevé pas moins de 6 milliards de dollars en droits compensateurs et antidumping. Une somme établie à 1,2 milliard de dollars provient des entreprises québécoises.  « C’est scandaleux », dénonce le dirigeant syndical.

 « On appelle le gouvernement fédéral à répliquer fermement à cette nouvelle attaque contre nos emplois et nos régions », a déclaré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

 Le syndicat Unifor-Québec représente plus de 10 000 membres dans le secteur forestier au Québec et des milliers d’autres ailleurs au Canada.