Lock-out chez Silicium -La détermination des membres rapporte alors qu’un retour à la table de négociation est prévu

Les membres en lock-out de la section locale 184, de Silicium Québec, ont reçu la   visite des dirigeants québécois d’Unifor cette semaine. « C’est important de témoigner notre soutien aux membres qui font face à un conflit difficile », a déclaré Michel Ouimet, directeur québécois d’Unifor qui était accompagné de Joseph Gargiso et de Sylvain Martin directeurs adjoints. Pour Unifor cependant, il est clair que la ténacité des lock-outés tout autant que la solidarité exprimée par l’ensemble des sections locales et des autres syndicats affiliés à la FTQ auront fini par porter fruit puisque l’employeur a finalement accepté de se rasseoir à la table de négociation et qu’une rencontre est prévue fin septembre.

Rappel du conflit
Depuis plus de 5 mois et demi maintenant, la compagnie Silicium Québec a décrété un lock-out  jetant à la rue les 145 salariés. Tout au long des négociations, l’employeur s’est montré intransigeant en demandant une série de concessions majeures dont notamment la diminution des salaires de 20%; l’exigence de permettre la sous-traitance un peu partout dans l’usine ce qui affecterait au moins 30 emplois, retrait du régime de retraite à prestation déterminée, diminution de la contribution de l’employeur au régime d’assurance de 100% à 50%, etc.

Recours à des briseurs de grève
Il faut aussi rappeler que depuis le déclenchement du conflit, la Commission des relations du travail (CRT) a émis à deux reprises des ordonnances afin que la compagnie cesse de recourir à des briseurs de grève.

Seule issue : la négociation de bonne foi
Pour les dirigeants d’Unifor la solution à ce conflit est toute tracée : les parties doivent négociée et s’entendre sur un projet commun. En ce sens, Unifor salue le retour de la compagnie à la table de négociation en espérant que le message est compris « au Québec, un contrat de travail, ça se négocie, ça ne s’impose pas », a conclu M. Ouimet.