Paccar met les membres d’Unifor en lock-out à son usine de Sainte-Thérèse

Montréal, le 1er décembre 2019 – Depuis minuit et une, cette nuit, les 1 400 membres de la section locale 728 du syndicat Unifor sont en lock-out. 

Il faut préciser que bien que les parties sont toujours en négociation, l’employeur applique la règle du « pas de contrat, pas de travail » (no contract, no work). Étant donné que la convention collective se terminait hier, les membres d’Unifor ont été mis en lock-out au cours de la nuit. « C’est désolant de maintenir cette politique alors que les discussions se sont poursuivies et que les travailleuses et travailleurs se prononceront demain sur une nouvelle offre, mais c’est la manière Paccar, nos membres en ont l’habitude », a commenté Serge Dupont, adjoint au directeur québécois, responsable politique du dossier.

Ce conflit survient au terme d’une semaine de négociation intensive qui s’est soldée, vendredi, par le rejet d’une offre patronale à 61 %. Les parties ont poursuivi les pourparlers au cours de la fin de semaine et une nouvelle proposition sera soumise au vote demain. Les enjeux de cette négociation portent essentiellement sur le régime de retraite et l’assurance collective.

Paccar emploie 1 400 membres d’Unifor qui fabriquent des camions de marques Peterbuilt et Kenworth.

À propos d’Unifor

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Québec et au Canada représentant plus de 315 000 membres dans tous les secteurs de l’économie. Unifor milite pour toutes les travailleuses et travailleurs et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au pays et à l’étranger et aspire à provoquer des changements progressistes pour un avenir meilleur. Au Québec, Unifor représente près de 55 000 membres et est affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).