Rassemblement solidaire à l’occasion du cinquième mois de lock-out pour les travailleuses et travailleurs de la cimenterie Ash Grove à Joliette

Rassemblement solidaire à l’occasion du cinquième mois de lock-out pour les travailleuses et travailleurs de la cimenterie Ash Grove à Joliette

Près de 150 membres d’Unifor et d’affiliés de la FTQ ont pris part à l’action de solidarité aujourd’hui face à la cimenterie Ash Grove de Joliette en cette journée qui marque le cinquième mois de lock-out.

 « C’était important pour moi de venir saluer les lock-outés et de leur assurer de notre solidarité au sein de la FTQ. Ce conflit a assez duré. Dans le contexte où il y a un manque criant de ciment sur le marché et sachant que le prix du mètre cube a augmenté de 150 $ dernièrement, je ne m’explique pas le comportement de l’employeur. Il devrait s’empresser de négocier une entente et se mettre en mode règlement, il me semble », a commenté Daniel Boyer, président de la FTQ.

 « On voulait marquer ce triste anniversaire en démontrant notre détermination dans cette lutte pour la conservation des acquis. Je veux remercier nos membres et ceux des affiliés de la FTQ qui ont répondu présents. Votre présence est vraiment appréciée », a déclaré pour sa part, le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.

 L’événement survient au lendemain de la suspension de la conciliation. « Le service de médiation du ministère du Travail a décidé de suspendre pour le moment les rencontres de négociation considérant l’écart important entre les positions des deux parties. En fait le nœud du problème c’est le nombre d’emplois. Le syndicat veut en conserver le plus possible alors que l’employeur veut le réduire au minimum et recourir à la sous-traitance », explique Renaud Gagné.

 Rappelons que les membres de la section locale 177 sont en lock-out illégal depuis le 22 mai dernier et légalement depuis le 3 juin. Malgré de nombreuses rencontres en conciliation, le conflit perdure et de nombreux points sont toujours en litige. Cette négociation difficile se déroule dans un contexte où des dizaines de membres de la section locale 177 perdront leur emploi en raison de la fermeture de deux fours sur quatre.