Pétition pour un régime d'assurance des rentes de retraite

Pétition pour un régime d’assurance des rentes des régimes de retraite 

Le syndicat Unifor a joint sa voix aux retraités du Groupe Capitales Médias (GCM) qui réclament un fonds d’assurance pour compenser les rentes des régimes de retraite à prestation déterminée qui sont coupées lors de la terminaison du régime. 

Unifor a malheureusement été confronté à plusieurs cas oùlesdéboires financiers d’entreprises ont entraîné la terminaison de leur régime de retraite alors que celui-ci était déficitaire. Dans d’autres cas, c’est la fermeture de l’usine qui a engendré la terminaison du régime de retraite. Mais dans tous les cas, le résultat pour les retraités a été désastreux alors que leurs rentes ont été coupées. C’est une situation scandaleuse et inacceptable. 

C’est pourquoi Unifor demande la mise en place d’un régime d’assurance afin d’offrir une protection minimale aux personnes retraitées qui se retrouvent dans de telles situations. Le député Vincent Marissal, de Québec Solidaire, avec l’appui du Parti Québécois et du Parti Libéral a lancé une pétition en ligne que vous nous invitons à signer et à diffuser pour signature. Unifor se joint ainsi aux Associations des retraités des journaux de La Tribune et du Soleil, à la FADOQ ainsi qu’à la Fédération canadienne des retraités pour que l’intérêt des travailleurs soitmieuxprotégé. 

Appuyez-nous en signant la pétition en ligne !

On se rappellera que nombre d’employeurs ont connu des difficultés financières au cours des dernières années ou ont été forcés de fermer des usines entraînant la terminaison des régimes de retraite. Au nombre des membres d’Unifor affectés mentionnons les cas de Papiers Fraser - Thurso (35 % de compression dans les rentes), White Birch – Québec (environ 30 %), Domtar Gatineau et Portage-du-Fort, MABE (moins 22 %) et plus récemment Groupe Capitale Médias (GCM) (entre 26 et 29 %). 

Extrait d’un communiqué de presse d’Unifor, 16 février 2020

« Nous avons eu notre lot. Mais ce qui est pire, c’est que dans le cas des usines de l’Outaouais, selon le lieu de résidence des travailleurs, certains ont reçu des compensations du Fonds d’assurance de l’Ontario alors que leurs collègues qui résidaient en territoire québécois n’ont rien reçu. Ça n’a pas de sens », a expliqué le directeur québécois. « À l’instar de l’Ontario et de nombreux pays européens, il est temps de se doter d’une telle assurance », soutient M. Gagné.