
Blocus à La Doré : une crise annoncée
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LA DORÉ, QC, le 24 juill. 2025 – Face à la menace de blocus menée par la Première Nation Mamo à la scierie Domtar de La Doré, Unifor dénonce l’absence totale de dialogue social de la part du gouvernement québécois dans le cadre de sa réforme du régime forestier. Selon le syndicat, l’élaboration en vase clos de cette réforme, sans consultation réelle des parties prenantes, notamment des Premières Nations, a mené à un conflit prévisible.
« L’heure est grave. Il est impératif que le gouvernement du Québec écoute les peuples autochtones, réponde concrètement à leurs préoccupations et les implique activement dans l’économie forestière, afin de limiter les impacts sur les travailleuses et les travailleurs », souligne Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. « Le dialogue doit être rétabli sans délai pour rebâtir des ponts avec l’ensemble des partenaires. »
Unifor appelle l’ensemble des parties, y incluant ses membres, à éviter toute escalade et à demeurer pacifiques, en respectant les consignes des autorités présentes sur le terrain.
Rappelons que tous les grands syndicats du secteur forestier ont pris la parole publiquement le 23 juin dernier pour dénoncer l’incapacité du gouvernement québécois à réunir les acteurs de la filière autour d’une véritable démarche de concertation. Ensemble, ils ont demandé la création d’un groupe de travail.
« Il faut trouver rapidement des solutions concrètes pour rassembler tous les partenaires et rétablir les liens de confiance avec les communautés autochtones. Sinon, il sera impossible de limiter les conséquences pour les travailleuses et les travailleurs, dans un contexte économique déjà difficile », conclut Daniel Cloutier.
Pour toutes demandes médias, veuillez communiquer avec Sophie-Rose Surprenant-Paulhus à sophie-rose.surprenant-paulhus@unifor.org