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Retour sur le Congrès statutaire d’Unifor 2025

Communiqué

3 Sep. 2025

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Retour sur le Congrès statutaire d’Unifor 2025

Unifor Québec debout, les deux pieds dans l’action

Du 25 au 29 août, Unifor tenait son Congrès statutaire à Vancouver. Un rendez-vous marquant pour les milliers de membres qui font rayonner le syndicat partout au pays. C’est dans une ambiance à la fois combative et rassembleuse que les déléguées et délégués ont débattu, voté, réfléchi, et surtout, réaffirmé que la solidarité reste notre meilleure arme face aux défis à venir.

Dès l’ouverture, le ton était donné. La présidente nationale Lana Payne, réélue quelques jours plus tard avec un appui massif, a lancé un message limpide au gouvernement fédéral : « Vous devrez passer par nous en premier » si vous pensez céder aux pressions trumpistes. Le syndicat ne pliera pas face aux reculs orchestrés sur le dos des travailleuses et travailleurs. Le Québec, bien entendu, ne restera pas silencieux non plus.

Parce qu’ici, on ne baisse pas les bras.
Parce qu’ici, on sait ce que ça coûte quand on ne se défend pas.

Tout au long du congrès, nos délégué·es québécois·es ont porté la voix des régions, des usines, des entrepôts, des forêts — là où se vit la réalité syndicale, avec ses combats et ses victoires.

Daniel Cloutier a été réélu pour un second mandat à la tête d’Unifor Québec avec l’appui unanime des sections locales. Il a livré un message sans compromis : défendre le droit de grève, dénoncer l’ingérence politique comme celle vécue à Air Canada, et refuser de voir nos industries se faire sacrifier sur l’autel de la mondialisation.

« Au Québec, l’histoire se répète avec le projet de loi 89, qui confère désormais les mêmes pouvoirs pour mettre fin à un conflit de travail et renvoyer les parties à l’arbitrage, dans tous les secteurs, tant publics que privés. Je vous le dis, la lutte pour le droit de grève n’est pas terminée. »

Daniel Cloutier

Directeur québécois

Et quand le directeur québécois monte à la tribune, c’est tout le Québec ouvrier qui parle à travers lui.

Le rassemblement massif tenu jeudi au centre-ville de Vancouver, sous le thème «Protégeons les emplois au Canada », a démontré que la mobilisation est bien vivante. Plus de 1 500 personnes, pancartes et drapeaux à la main, ont dénoncé les tarifs injustes sur le bois d’œuvre, l’aluminium, l’acier. Des secteurs où le Québec est en première ligne, une fois de plus.

Mais ce congrès, ce n’était pas qu’une démonstration de force. C’était aussi un moment de réflexion sur notre avenir collectif. Les membres ont adopté d’importantes modifications aux statuts pour rendre notre syndicat plus démocratique, plus représentatif, plus transparent. C’est ça aussi, la force d’Unifor : se remettre en question, évoluer, mais sans jamais perdre de vue nos valeurs fondamentales.

La délégation d’Unifor Québec est revenu de Vancouver plus uni, plus déterminé que jamais. Dans nos milieux de travail, dans nos régions, dans nos rues : on va continuer à se battre, à s’organiser et à être fiers. Parce que la solidarité, ce n’est pas juste un mot en haut d’un feuillet de congrès. C’est une façon de vivre. Et nous, au Québec, on l’incarne à notre manière : combative, enracinée, quelques fois indiscipliné et solidaire.